« L'aboutissement d'un deuil normal n'est en aucune façon l'oubli du disparu, mais l'aptitude à le situer à sa juste place dans une histoire achevée, l'aptitude à réinvestir pleinement les activités vivantes, les projets et les désirs qui donnent de la valeur à l'existence. »
Je rêve un enfant - Monique Bydlowsky
Le deuil vient du mot « dolere » en latin : douleur. C’est un moment où la personne doit s’adapter au manque, à l’absence.
Il n’est pas réservé au décès mais consécutif à toute perte : déménagement, rupture, séparation, changement de travail, départ en retraite, départ d’un enfant de la maison, espoir déçu, renoncement, perte de la santé…
A chaque fois, l’endeuillé traverse les mêmes étapes, plus ou moins longues, intenses et douloureuses, accompagnées de signes physiques et de souffrance psychologique.
Ce chemin n’est jamais linéaire. Certaines étapes sont faciles à franchir, d'autres moins. Le temps de parcours est variable. Le chemin peut être parcouru seul mais parfois l’accompagnement est nécessaire.
Tout travail d’accompagnement du deuil est un travail de renaissance.
Besoin d'une écoute neutre et bienveillante
Difficultés à exprimer son ressenti et ses émotions
Sentiment de "ne pas avancer", de "ne pas réussir à faire son deuil"
Emotions de culpabilité, peur, colère, honte ...